Sans doute le Recueil de titres de la maison d’Estouteville, Paris, Montalant, 1741 http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb36404865n/PUBLIC. En 1731, Paul Édouard Colbert (1686-1756), comte de Creuilly, avait émis des prétentions sur ce duché en déshérence qu’il déclarait « femelle ». Reçu comme duc d’Estouteville au parlement de Normandie en juillet 1733, il devait être finalement débouté de ses prétentions en 1741, malgré la publication de ce recueil (Gabriel de La Morandière, Histoire de la maison d’Estouteville en Normandie, Paris, Delagrave, 1903, p. 637-639 http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5608689r). Celui-ci a dû être donné à Montesquieu par le comte de Creuilly, qui était aussi ami de Bulkeley. Dans sa correspondance, Montesquieu appelle constamment Creuilly (voire « le gros Creuilly ») celui que son correspondant Bulkeley nomme d’Estouteville (voir OC, t. 19, lettres 424, du 11 juin 1735, et 431, du 3 août 1735).