Commentaire sur l'édition ou sur l'exemplaire
Le traducteur, qu’on ne connaissait pas pour un ami de Montesquieu avant la découverte de cet ex-dono, a véritablement fait œuvre scientifique dans cet ouvrage, qu’il a recomposé et notablement modifié en approfondissant certaines matières : voir Journal des savants, Paris, Noël Pissot, 1724, p. 436-441 (juillet) :
http://books.google.fr/books?id=hZWg9V7N9ugC bibliothèque municipale de Lyon, fonds jésuite des Fontaines, Z 453.
Il est connu par plusieurs autres traductions, dont Montesquieu a forcément été informé, d’autant qu’il s’agit de sujets qui l’intéressent : Relation du succès de l’inoculation de la petite vérole dans la Grande-Bretagne (traduit de James Jurin, suivi d’un essai sur la transpiration), Paris, Noël Pissot, 1725 (http://books.google.fr/books?id=bIU_AAAAcAAJ, Bayerische Staatsbibliothek, Path. 666) et L’Existence de Dieu démontrée par les merveilles de la nature (traduit de Bernard Nieuwentijt), Paris, Jacques Vincent, 1725 (http://books.google.fr/books?id=knXdS9_aNmAC, bibliothèque municipale de Lyon, 109166).
Il serait également traducteur (ou cotraducteur ?) du Traité des vertus médicinales de l’eau commune (traduit de John Smith), Paris, Guillaume Cavelier, 1725 (plusieurs rééditions ou réimpressions) http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k10412572 (Bibliothèque nationale de France, Arsenal, 8o-S-11118).
Éléments de datation
Acquisition : 15 octobre 1722.
Commentaire sur la datation
Sur le recto de la première garde blanche, « Ex dono authoris [Noguez] illustrissimi et amicissimi die 15 oct. 1722 », de la main de Montesquieu.