1
Erreur manifeste de destinataire dans les Œuvres
de 1758 : Ibben est à Smyrne ; rien n’imposait
donc les astérisques.
2
Néologisme dont on ne relève guère qu’un autre exemple (Henri Le Bret,
Histoire de la ville de Montauban,
Montauban, 1668, chap. III, p. 16
).
3
Clin d’œil de l’auteur, qui s’appuie fort souvent sur leurs ouvrages.
4
On peut trouver quelque ressemblance entre ce personnage et le
« grand Parleur » représenté par Dufresny : « A
peine est-il assis, qu’il s’empare de la conversation, parle en même
temps à quatre personnes de quatre affaires differentes, interroge l’un
sans attendre la réponse de l’autre ; propose une question, la
traite & la résout tout seul ; il ne se lasse point de parler,
on se lasse de l’entendre, chacun s’écoule. Et voila le Cercle
fini » (Amusements sérieux et comiques
[1699], Paris, Veuve Barbin, 1707, « Amusement XI »,
p. 298
). Voir aussi le portrait d’Arrias dans Les
Caractères de La Bruyère (« De la société »,
p. 138-139). Pour Shaftesbury « la grande Loi de la
Conversation, & dont on souhaite avec passion l’établissement, c’est
que chacun puisse parler à son tour. […] Une
conférence libre, c’est un combat en champ clos ; & le reste
n’est en comparaison, que battre l’air, &
faire du bruit pour rien. » (Essai sur
l’usage de la raillerie , I re partie,
§ IV, La Haye, Henri Scheurleer, p. 21-22). Les manuels de civilité aussi critiquent souvent les
membres d’une compagnie qui monopolisent la parole et prétendent tout
savoir : « [Q]uelque merite qu’aïent les gens, on se revolte
contre eux quand ils s’en font trop accroire. » (Morvan de
Bellegarde, « Des sentimens modestes », dans Réflexions sur la politesse des mœurs [1697],
Paris, Jean Guignard, 1698, p. 67
).
5
Fin du premier tome de l’édition de 1721.