1
Sur la critique de l’oraison funèbre (genre qui avait assis la réputation
d’un Bossuet et d’un Fléchier), voir Jean-Claude Bonnet, Naissance du Panthéon : essai sur le culte des
grands hommes , Paris, Fayard, 1998, p. 56-57.
2
À rapprocher des Notes sur Cicéron , sans
doute antérieures aux Lettres persanes
: « [voir] dans un lit l’appareil [de la m]ort est
plus terrible que la mort meme. Les pleurs d’une famille desolée, les
harangues d’un pretre maudit [les f]lambeaux, les cierges, les
ceremonies enfin avec lesquelles on meurt, et qui pis est le visage
barbare d’un [méde]cin, touttes ces choses, dis-je, rendent la mort
afreuse » (OC, t. 17, p. 87-88
).
3
« M ogol ou Empire du Grand
Mogol, qu’n appelle aussi Indostan, Monarchie qui comprend la
plus grande partie de la terre ferme de l’Inde. On donne le nom
de Mogol à l’Empereur de cet Empire
& au païs même […] L’Empire du Mogol a la Tartarie au
Septentrion, la Perse au Couchant, le fleuve Guenga avec
quelques montagnes au Midi ; & à l’Orient des montagnes
qui le separent des Etats du Roi d’Ava, autrefois de
Brame. » (Moreri, 1704, t. III, p. 761 et 1718,
t. IV, p. 245).
4
D’après Tavernier, qui décrit les fêtes anniversaires
d’Aureng-Zeb, le Grand Mogol (t. II, livre II,
chap. viii, t. II,
p. 239), ou François Bernier : « Le troisiéme
jour de cette Fête le Roi se fit peser avec beaucoup de
ceremonie, & aprés lui plusieurs Omerahs, avec de grandes
balances & des poids qu’on dit être d’or massif »
(t. II, p. 55) : cette page est d’ailleurs
accompagnée d’une planche de grand format représentant la scène.