1
Sur la question du genre de l’ouvrage, dont l’indétermination pouvait apparaître comme un défaut, voir Introduction.
2
Affirmation récusée par la Lettre critique.
3
« On ajoute un ou deux morceaux de pourpre pour faire effet de loin » (Horace, Épîtres, II, 3 [Art poétique], v. 15-16)
4
« Il signifie aussi, Raconter » (Académie, 1762).
5
Dans les Lettres persanes, Mirza posait autrement la question : « si les hommes étoient heureux par les plaisirs, & les satisfactions des Sens ; ou par la pratique de la vertu ? »
( Lettre 10 ). Usbek y répondait par l’apologue des Troglodytes ( Lettres 11 -14).
6
En 1725, cela n’est respecté que pour les deux derniers chants ; l’édition de 1742 marque pleinement ces divisions, d’autant plus sensibles que chaque chant s’ouvre avec une vignette.
7
La nouvelle édition du Temple de Gnide étant signalée dès août 1742 par le Mercure de France ( p. 1820 ),
et le secrétaire H ayant travaillé au plus tard jusqu’à cette date environ, il s’agit là d’un passage rejeté de la préface.
8
Mot corrigé en 1748-1750 en « fait ».
9
Comme il le fait également pour les Lettres persanes (voir Introduction , « Les
Pensées »), Montesquieu défend son ouvrage, parfois accusé d’être licencieux (voir Introduction). Désignant l’ouvrage
indifféremment comme roman et poème, il ne s’inscrit pas dans le procès habituel fait au roman, accusé de brouiller les repères entre fiction et réalité : il ne répond qu’aux accusations d’immoralité, ramenées à
un désir de perfection qui renvoie à une perspective chrétienne où la nature humaine se trouve bafouée, comme chez les « autheurs moraux », « presque tous outr[é]s » (Pensées, nº 6) ; en tant que poème, l’ouvrage touche à la vérité de l’être humain.